lundi 11 mai 2009

Aurevoir Australie !





Bonjour a tous! Nous sommes désolés de ne pas donner plus de nouvelles, mais les dernières semaines passées ont été mouvementées… Nous reprenons la route du travaille et oui ! Et devons nous préparer à quitter le territoire Australien pour une autre destination toute aussi attrayante. Cette expérience fut très enrichissante et nous a appris à user du système « débrouille ». Beaucoup de rencontre et d’échange ont rythmé notre voyage et on a apprécié les paysages souvent à couper le souffle.

Voila notre voyage se termine, ceci est le dernier message pour notre Blog "Vu de ma planète", un peu bref mais se sont les événements qui s'y prêtent.

Merci encore pour les encouragements et de nous avoir suivi.

A très bientôt.

Fanny & Philippe

« LA ROUTE VERS CAIRNS »


Si vous arrivez a éviter les crocodiles et les méduses (mortelles), ils restent tout de même les requins.

Ca y est on est a « Cairns » dernière étape de notre voyage. D’ici on prépare notre van pour pouvoir le vendre et on organise les mois à venir.

Entre « Noosa Head » et « Cairns » il y a environ 900km. On ne fait pas toute la route d’un coup, à partir de « Noosa head » les paysages se font tantôts sauvages, tantôts cultivés. L’agriculture est très importante dans cet état et les champs se font exotiques. On y compte des plantations de cannes à sucre à perte de vue, mangues, avocats, bananes, goyaves…

Notre premier arrêt est à « Rainbow Beach », cette plage est comme son nom l’indique un véritable arc en ciel de couleur.

Puis nous avons fait une petite escale à « Rockampton », capitale bovine du Queensland, d’où de nombreuses statues de l’animal décorent la ville.

En suite, on a eu un vrai coup de cœur pour « Mission Beach », magnifique bourgade en bord de mer. Ici, il y a aucune construction près de la plage et les charmants restaurants adoptent une attitude tropicale ; terrasses ventilées et bordées de fleures régionales. Cependant méfiance l’arrière région est habité de crocodile, alors que pour la saison l’océan est infesté de méduses mortelles.



Après nous découvrons un petit paradis au doux nom « d’Airlie Beach ». De nombreux tours proposent de découvrir la grande barrière de corail ; qui fait partie d’une des sept merveilles naturelles du monde et nous envisageons de la découvrir dans les jours à venir.


Nous ferons ensuite un arrêt de quelques jours à « Townsville » ou nous avons eu la chance de voir un spectacle gratuit sur la culture aborigène.






Enfin nous nous sommes arrêtés à Jourama Falls, splendides chutes d’eau offrant de multiples piscines naturelles ou des tortues d’eau douce y trouvent refuges. Il est amusant de passer d’un bassin à l’autre tout en jouant avec le courant.






Nous voici donc arrivé à Cairns, ville qui maitrise bien toutes les ficelles du tourisme.

BRISBANE/NOOSA HEAD

Passer du temps à Brisbane capital de l’état ne nous dit rien. Après tout les grandes villes se ressemblent et nous avons hâte de découvrir la cote sauvage et tropicale. Après 200km nous découvrons « Noosa Head », petit village détendue caché aux milieux des palmiers et entouré de plusieurs lagons
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Par hasard nous faisons connaissance avec un marchant d’art plutôt branché. Nous lui proposons nos services sans se prendre aux sérieux. L’idée ne fait qu’un tour dans la tète de l’homme. Sa galerie ouvre officiellement le lendemain, quelques canapés et une serveuse aiderait au lancement. Nous passons le reste de la journée à accrocher des toiles d’une valeur dépassent souvent les 2000 dollars et nous prenons bien au jeu.

La soirée du lendemain rythmée au son d’un charmant couple de musiciens talentueux fut agréable. Des personnes de toutes horizons sont venue découvrir les tableaux quelques uns se sont rapidement vendus.


mardi 21 avril 2009

Queensland

Ici un deuxième été se prépare. La saison des pluies s’efface peu à peu, l’air y est humide et le paysage devient tropicale à mesure que l’on se dirige en direction du nord.

Notre première étape fut la « Gold Cost ». A l’approche de cette région, notre radio qui ne captait pas grand-chose c’est soudainement mit à diffuser de la « musique de club » délaissant le rock et le country très populaire dans le reste de ce pays. Pas étonnant, cette région nous apparait sous des airs de « Cote d’Azur » croisée avec « Miami ». Les appartements de luxe affichent des noms peu originaux tel que « Monté Carlo », « Le Méditerranéen », « Monaco »… Quand aux plages « Palm Beach », « Shelly Beach », « Miami Beach » évoqueront peut-être quelque chose pour vous.

L’atterrissage nous bouscule et nous croyons avoir changé de pays. Nous nous arrêtons a « Surfeur Paradise » le temps d’une après midi, ou l’ambiance y est plastique est surfaite.

Le temps de notre promenade, nous nous arrêtons au centre d’information afin de demander ou se trouve la bibliothèque, mais la réceptionniste aux yeux pétillants de surprise, nous apprend que toute « La Gold Cost » n’en possède pas. Précisons que nous avons pu en trouver partout (même dans des coins très isolés), mais que de toute évidence « Barbiland » n’en voit pas l’utilité.



mercredi 15 avril 2009

Le New South Wales.

Depuis un certains nombres de kilomètres, nous n’arrêtons pas de changer d’Etats. « Notre courant d’eau » se moque des frontières et notre route le suit gentiment. Mais à Partie de la ville d’Albury, on est pour de bon dans le New South Wales.

A Albury, on est au pied des montagnes australiennes ou la saison d’hivers se prépare. Ces dernières sont ridicules fasse au notre (la plus haute mesure 1400m), mais apparemment il y a assez de neige pour y pratiquer des sport de saison.

On ne va pas trainer dans le coin, on cannait déjà la région et on est pressé d’arriver dans le Queensland. Nos journées dans cette état se résume à prendre un petit déjeuné fasse à la mer ou quelques dauphins se donne en spectacle, nager, s’essayer au surf, discuter avec les habitants, rencontrer d’autres voyageurs et rouler.

Il est agréable de redécouvrir une végétation débordante ou les pluies tropicales on même rendu le nord de cet état marécageux.





Murray Highway

Dans un premier temps nous n’avions pas choisi ce chemin, nous voulions passer par « Broken hill Highway » ; Route qui nous fait découvrir le « cœur » de l’Australie ou nous ne serions vraiment pas loin du désert. Mais en regardant la carte de plus prés, on a eu un petit doute. Les distances sont énormes et franchement appart « Broken Hill » ou d’ailleurs quelques western connu ont été tourné, il y a plus de 1000km sans rien. Vous comprenez bien sur qu’avec notre vieux van, il était plus prudent de ce rallonger un peu et de suivre l’eau.

La Murray Highway est une route dans les terres qui suit la rivière du même nom. C’est la plus important du Victoria et aussi d’Australie car elle croise 3 états (New South Wales, Victoria et le South Australia), elle irrigue de nombreux parcs nationaux et les agriculteurs y puisent directement leurs eaux. Ce fleuve à une importance capital pour ce pays car le Sud de l’Australie manque cruellement d’eau et le gouvernement tente tant bien que de mal a en préserver le plus possible.

La route fut longue car il nous faillait parcourir minimum 150km de distance entre chaque ville. Parfois ce n’était que de grandes plaines désertiques ou l’apparition d’un groupe d’émus ou de kangourous égayés notre route et certaines fois juste de vaste champ de blé. A l’approche de villes, l’agriculture se faisait très présente et les maisons immenses possédaient des jardins magnifiquement colorés. Les quelques villes croisées sont réputées pour le « Fruit Picking » et on a été très surpris de constater que certaines sont vraiment agréables et même jolies.

La rivière emmène la vie avec elle et offre même certaines activités telles que la baignade, canoë et même les croisières en bateau à aube.








jeudi 2 avril 2009

Renmark

La route pour Renmark, (ville bordant le fleuve « Murray ») se fait longue, mais le paysage traversé est grandiose. De longue plaine à perte de vue, la terre couleur feux nous fascine encore et encore, nous croisons quelques émus et… Voici le fleuve ! La terre semble revenir à la vie. De l’herbe verte, des hectares d’arbres fruitiers en tous genres et nombres de vignes. L’agriculture semble être à l’origine de l’économie du coin. Renmark est une ville très agréable, les rues soignées sont bordées de palmiers, le fleuve majestueux est l’âme des environs.





Port Lincoln

A la pointe de la péninsule de Eyre nous sommes pratiquement obligé de nous arrêter dans la petite ville portuaire de Port Lincoln, car notre van nous cause quelques soucis (direction, petite fuite d’huile). La ville a du charme, heureusement car les réparations vont s’écouler sur quelques jours. En début de semaine nous tuons le temps en s’adonnant à la pêche et flânons aussi dans les rues en « léchant » les vitrines, qui au passage n’est pas une bonne activité lorsqu’on voyage.



Après quelques jours nous faisons la rencontre de plusieurs compatriotes. Tout d’abord un couple de Marseillais qui nous ramène à leur cliché, avec leurs histoires contées à rallonge et l’exagération sur les quantités. Ils sont allés voir des requins de près en pleine mer, à l’abri dans une cage ; imaginé la scène avec eux à l’intérieur. La narration en tout cas était assez comique !
Mais c’est avec Simon et Titi que nous passerons le reste de la semaine. Ils voyagent tout les deux depuis plusieurs mois et partagent un bout de route ensemble. Ils sont à Port Lincoln pour le petit boulot qu’ils ont trouvé à la poissonnerie du port afin de financer leurs voyages. Feux de camp, plonger, échange d’anecdotes et poissons grillés et nous arrivons à la fin de la semaine ; notre van est prêt.



Nous avons pris alors conscience que notre voyage vire un peu à la course. L’idée de parcourir le tour de ce continent était dans notre esprit, mais le paysage défile un peu trop vite c’est dernier temps. Et la quantité de pétrole qu’il nous faut pour réaliser la grande boucle nous fait tourner la tête. Nous prenons donc la décision de rebrousser chemin direction Queensland en passant cette fois-ci dans les terres et suivre le fleuve le plus important de l’Australie le « Murray ». A suivre…

vendredi 20 mars 2009

Adelaïde

La hutte

Arrivé à Adelaïde, une famille hippy nous attend. La maison est une hutte, dont les murs sont façonnés de terre et de paille, l’énergie est solaire, l’eau est récoltée des pluies ou pompé dans la rivière voisine et les « toilettes » finissent en composte pour le jardin. Les habitants sont Ben, Lina et le petit Erwin. Ils sont végétariens et toutes leurs nourritures proviennent d’une agriculture biologique. Les fromages et les yaourts sont fabriqués par Lina et on profite aussi d’un miel récolté des ruches du jardin.

Nous nous entendons bien avec ces nouveaux hôtes, mais malgré le charme que peut être leur style de vie, nous n’avons pas ressentie le « plus » des familles précédentes. Et les plats végétariens peuvent être bons mais après deux reprises, ça ne nourrit toujours pas son homme.

Nous avons passé la semaine dans la région et profité d’être proche de la ville pour réaliser le service de notre van.

Quand a Adelaïde, il y a rien d’extravagant ! On se demande si c’est bien la capital du « South Australie ».